FFVE

La Fédération française des véhicules d’époque (FFVE) est une fédération qui a pour but d’encourager, de coordonner et de développer en France le mouvement général de la conservation, de l’utilisation et de la collection de tout véhicule ancien, quelle qu’en soit la nature.
La Fédération française des véhicules d’époque a été créée en février 1967.
Depuis, elle représente en France les collectionneurs de véhicules anciens :
Pour être considérés comme véhicules anciens, ceux-ci doivent avoir au minimum 30 ans d’âge au 1er janvier de l’année en cours.
La FFVE dont le siège social est à Paris et le siège administratif à Boulogne, est une association régie par la loi du 1er juillet 1901.
Les Administrateurs sont issus de six collèges, Clubs de Marques, Multimarques, Motocyclettes, Utilitaires-Militaires-Agricoles, Musées, et Professionnels des véhicules anciens, et qui représentent 20 000 emplois et un CA annuel estimé à 4 milliards d’euros.
La FFVE fédère 1150 Clubs, Associations ou Musées qui regroupent 180 000 collectionneurs et 800 000 véhicules, 40 musées et 200 professionnels.
La FFVE a pour objet la défense des véhicules anciens. Ceux-ci représentent un véritable patrimoine culturel doublé d’une réelle mémoire industrielle. Cette défense consiste à promouvoir ces véhicules, à les préserver, à faciliter leur restauration dans le respect de l’authenticité et enfin à leur permettre de rouler, donc de vivre.
La FFVE a reçu délégation du ministère des Transports pour la délivrance d’attestations de datation, permettant ensuite aux pouvoirs publics d’établir les certificats d’immatriculation dits « de collection ».
La mission de la FFVE consiste également à attirer l’attention du législateur sur la spécificité des véhicules anciens.
Depuis 2001, la FFVE est reconnue par le ministère de la Culture dont elle est devenue l’un des principaux partenaires, en particulier à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.
Enfin, par décret du 9 février 20091, la FFVE a été reconnue d’utilité publique par le Conseil d’État.

Missions et objectifs :
• Fédérer les associations, clubs, musées et professionnels
• Maintenir le droit de circuler pour tous les véhicules anciens
• Encourager et aider leur restauration
• Les identifier et les répertorier
• Conseiller les collectionneurs dans les domaines réglementaires et administratifs
• Représenter les adhérents auprès des pouvoirs publics, tant à l’échelon national qu’à l’échelon international avec la FIVA, la Fédération internationale des véhicules anciens, qui regroupe 60 pays sur les cinq continents
• Communiquer sur les véhicules anciens dans les médias
• Établir des règlements types pour les manifestations
• Suivre en liaison avec les pouvoirs publics, la réglementation du contrôle technique
• Établir des attestations pour l’obtention de certificats d’immatriculation avec la mention d’usage « véhicule de collection »2
Résultats :
• La carte grise de collection (CGC) qui permet l’immatriculation de véhicules dépourvus de papiers ou ne pouvant répondre aux normes françaises actuelles dans le cas des véhicules importés
• Le retrait de la Directive européenne concernant les véhicules en fin de vie qui avait pour but de les détruire, Strasbourg 1999
• La mise au point des additifs sans plomb au niveau des tests effectués à Montlhéry
• La dispense des codes allumés
• La règlementation sur les manifestations en démonstration et régularité
• La survie des véhicules militaires
• Le nouveau « système d’immatriculation des véhicules » (SIV) en 2009, avec la fin des limites géographiques de circulation pour les véhicules en CGC
• Le contrôle technique adapté à tous les véhicules en CGC : normes et tolérances
• L’exemption des véhicules en CGC des procédures Véhicules Gravement Endommagés VGE et Véhicules Économiquement Irréparables VEI
• L’immatriculation des kits-cars, répliques et transformations de plus de 30 ans en CGC
• Les droits de douanes de 29,6 % à 5,5 % en 2014 pour l’importation des véhicules hors UE
• L’exemption des véhicules de collection de l’ISF